« – Oh, Walt. Toutes les femmes de la ville te courent après. T’imagines si, en plus, tu étais beau ?
…
– D’accord. Je ne sais pas encore quelle partie de ta remarque me vexe le plus.
Un soupçon de silence passa ».
Bon, voilà, j’ai enfin terminé ce premier gros tome des enquêtes du shérif Walt Longmire. J’avoue avoir eu du mal à le finir… sauf vers la fin où enfin l’histoire s’est un peu accélérée.
J’en attendais beaucoup. Sans doute trop. Grâce à Babélio et ses masses critiques j’avais découvert il y a quelques temps déjà, ce shérif atypique du Wyoming avec son meilleur ami, l’Ours, Henry Standing Bear, un Indien cheyenne tout aussi atypique que son copain Walt, avec « L’indien blanc ».
J’avais adoré et je n’avais qu’une envie, découvrir les autres livres de Craig Johnson.
Donc quand l’occasion s’est présentée de découvrir le premier de cette série, « Little Bird », imaginez mon excitation et mon envie.
Ouille, j’ai assez vite déchantée. Car l’intrigue est longue, trop longue à mon goût. Et ce qui faisait tout le charme de « L’indien blanc » (les caractères atypiques des personnages, leurs relations, le Wyoming, les grands espaces, les Indiens, etc.) prend ici trop de place. Très souvent, dans les ¾ du livre il n’y a que ça. L’enquête s’enlise et n’est vraiment qu’un prétexte pour faire connaissance avec Walt Longmire, son entourage et le Wyoming. Assez logique pour un début de série, me direz-vous… oui, mais trop c’est trop !
Attention, c’est bien écrit. Là n’est pas le problème, et Walt Longmire est assez attachant. Et pas que lui d’ailleurs, Vick, l’Ours et tant d’autres autour de lui. Donc, globalement j’ai aimé, mais par moment, je me suis bien ennuyée. Le dernier quart du livre relève le niveau, et là j’avoue que c’est assez haletant… et puis zut de zut, on a tout de même très envie de savoir enfin qui est cet assassin qui mène par le bout du nez le shérif et ses acolytes ! J’avoue que la fin m’a réservé une belle surprise. Bien vu monsieur Craig Johnson, je n’y aurais vraiment pas pensé !
Voilà. Je pense que je vais continuer à lire Craig Johnson. Ben oui, j’aime bien quand même ce Walt Longmire et l’Ours ! Et puis ce petit côté western pour un policier, j’aime.
« Personne ne peut se faire un gilet pare-balles contre les émotions, alors on ne peut que trimballer les éclats d’obus avec soi ».
Résumé éditeur:
Après vingt-quatre années passées au bureau du shérif du comté d’Absaroka, dans le Wyoming, Walt Longmire aspire à finir sa carrière en paix. Ses espoirs s’envolent quand on découvre le corps de Cody Pritchard près de la réserve cheyenne. Deux années auparavant, Cody avait été un des quatre adolescents condamnés avec sursis pour le viol d’une jeune indienne, Melissa Little Bird, un jugement qui avait avivé les tensions entre les deux communautés. Aujourd’hui, il semble que quelqu’un cherche à se venger. Alors que se prépare un blizzard d’une rare violence, Walt devra parcourir les vastes espaces du Wyoming sur la piste d’un assassin déterminé à parvenir à ses fins.
Avec Little Bird, premier volet des aventures de Walt Longmire, Craig Johnson nous offre un éventail de personnages dotés d’assez de sens du tragique et d’humour pour remplir les grandes étendues glacées des Hautes Plaines.
Little Bird, premier roman de la série Walt Longmire, a été couronné par le prix du roman noir Nouvel Obs/Bibliobs et sélectionné par LIRE parmi les meilleurs polars de l’année.
« – Comment tu trouves ton repas ?
Je cessais de mâcher suffisamment longtemps pour répondre :
– Epouse-moi.
– C’est si bon que ça ? »
Lien vers la fiche du livre sur Babélio
http://www.babelio.com/livres/Johnson-Little-Bird/123044/41portee=editeur&desc_smenu=l
« Je jetai un regard nostalgique au bar en passant devant. Les lumières étaient allumées et quelques vieux pick-up étaient garés à égale distance autour du bâtiment ; dans le Wyoming, même les camions ont leur espace vital ».
« – Ce sont les plumes de hibou qui sont signe de mort, les messagères de l’autre monde. La plume d’aigle est un signe de vie, elle renvoie à toutes les activités des vivants: faire la pluie, planter et récolter dans les champs, pêcher en abondance, protéger les maisons et guérir les maladies. Elle est considérée comme le souffle de la vie, incarnant le pouvoir et l’esprit de l’oiseau dont elle était autrefois un élément vivant ».
« – Hé, je croyais que vous autres trouviez toujours que c’était un beau jour pour mourir.
– Une expression attribuée à Crazy Horse, qui a souvent été mal cité, me répondit-il ».
« La carabine, Henry, les fantômes et moi poursuivîmes notre route et il me déposa chez moi. La carabine et moi entrâmes, Henry repartit, quant aux fantômes, personne ne sait où ils allèrent ».
petit oiseau !! bizz
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🙂 gros bisous
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