« Aragorn rejeta sa cape en arrière. Le bouclier elfique étincela comme il le saisissait, et la luisante lame d’Anduril brilla comme une flamme quand il la tira du fourreau. « Elendil ! cria-t-il. Je suis Aragorn, fils d’Arathorn, et je me nomme Elesser, la pierre d’Elfe, Dunadan, l’héritier du fils d’Isildur Elendil de Gondor. Voici l’Epée qui fut Brisée et qui a été reforgée. Voulez-vous m’aider ou me contrecarrer ? Choisissez vite ! »
Gimli et Legolas regardèrent leur compagnon avec stupéfaction car ils ne l’avaient jamais vu en pareille disposition. Il semblait avoir grandi en stature, tandis qu’Eomer avait rétréci ; et ils avaient dans son visage vivant, une brève vision de la puissance et de la majesté des rois de pierre ».
Contrairement au premier tome du Seigneur des anneaux, celui-ci démarre sur les chapeaux de roue et j’avoue avoir dévoré toute la partie relatant les aventures d’Aragorn, Boromir, Gimli, Légolas, les deux hobbits Pippin et Merry, et bien sur notre cher Gandalf… La dernière partie concernant la quête de Frodom et Sam… bientôt rejointe par Golum m’a paru un peu plus lente, un peu moins haletante… sauf à partir du moment où ils rencontrent Faramir jusqu’à la fin du deuxième tome.
J’avoue avoir hâte de commencer le troisième tome… et après je me fais le plaisir de revoir les films de la saga… mais en version longue ce coup-ci !
Bref, je vous conseille vivement la lecture de Tolkien, c’est du bonheur…
« Vous êtes un niais, mais vous rester un niais honnête, Perigrin Touque ».
Gandalf
Résumé éditeur :
Frodon le Hobbit et ses Compagnons se sont engagés, au Grand Conseil d’Elrond, à détruire l’Anneau de Puissance dont Sauron de Mordor cherche à s’emparer pour asservir tous les peuples de la Terre habitée : Elfes et Nains, Hommes et Hobbits. Dès les premières étapes de leur audacieuse entreprise, les Compagnons de Frodon vont affronter les forces du Seigneur des Ténèbres et bientôt ils devront se disperser pour survivre. Parviendront-ils à échapper aux Cavaliers de Rohan ? Trouveront-ils asile auprès de Ceux des Arbres, grâce à l’entremise de Sylvebarbe ? Qu’adviendra-t-il de Gandalf le Gris métamorphosé, au-delà de la mort, en Cavalier Blanc ?
« Boromir se tut, et ses yeux se fermèrent avec lassitude. Au bout d’un moment, il parla de nouveau :
– Adieu, Aragorn ! Va à Minas Tirith et sauve mon peuple ! J’ai échoué.
– Non ! dit Aragorn, lui prenant la main et lui baisant le front. Tu as vaincu. Peu d’hommes ont remporté une pareille victoire. Sois en paix ! Minas Tirith ne tombera pas ! »
Lien vers la fiche du livre sur Babélio
http://www.babelio.com/livres/Tolkien-Le-Seigneur-des-Anneaux-Tome-2–Les-Deux-tours/25634
« – Adieu, maître, bien-aimé ! murmura-t-il. Pardonnez à votre Sam. Il reviendra ici même quand le boulot sera fait – s’il y arrive. Et alors il ne vous quittera plus. Reposez tranquillement jusqu’à mon retour, et puisse aucune créature répugnante ne vous approcher ! Et si la Dame pouvait m’entendre et m’accorder un souhait, je demanderai à revenir et vous retrouver. Adieu ! »
« Pour ma part, dit Faramir, j’aimerais voir l’Arbre Blanc fleurir de nouveaux dans les cours des rois, revenir la Couronne d’Argent et Minas Tirith en paix ; Minas Arnor de nouveau telle qu’autrefois, emplie de lumière, haute et belle, comme une reine au milieu d’autres reines; non la maitresse de nombreux esclaves, non, fut-ce meme la maitresse bienveillante d’esclaves volontaires. La guerre doit être, tant que nous défendons nos vie contre un destructeur qui nous dévorerait tous; mais je n’aime pas le glaive luisant pour son acuité, ni la flèche pour sa rapidité, ni le guerrier pour sa gloire. J’aime seulement ce qu’ils défendent : la cité des Hommes de Numenor, et je voudrais qu’on l’aime pour ses souvenirs, pour son ancienneté, pour sa beauté et pour sa présente sagesse. Non crainte, sinon comme les hommes respectent la dignité d’un homme âgé et sage ».
« – La Dame de Lorien ! Galadriel ! s’écria Sam. Vous devriez la voir, oui certes, vous devriez la voir, Monsier. Je ne suis qu’un Hobbit, et le jardinage est mon métier, chez nous, Monsieur, si vous me comprenez, et je ne suis pas fort en poésie – pas pour la composition : un peu de poésie comique de temps en temps, peut-être, vous voyez ça, mais pas de vraie poésie – alors, je ne peux pas vous expliquer ce que je veux dire. Il faudrait le chanter. Pour cela, c’est Grand-Pas, enfin Aragorn, ou le vieux Monsieur Bilbon, qu’il vous faudrait. Mais je voudrais bien pouvoir composer une chanson sur elle. Elle est belle, Monsieur ! Ah, qu’elle est belle ! Parfois comme un grand arbre en fleur, parfois comme un bois-gentil, mince et menu. Dure comme le diamant, douce comme le clair de lune. Chaude comme le soleil, froide comme la gelée sous les étoiles. Fière et distante comme la montagne neigeuse et aussi joyeuse que toutes les filles que j’ai vues avec des pâquerettes dans les cheveux au printemps. Mais tout cela n’est que niaiseries, bien éloignées de ce que je voudrais exprimer ».
« Quant à Sauron, il savait où elle se blottissait. Il lui plaisait qu’elle demeurât là, affamée, mais avec une malignité intacte, gardienne de l’ancienne voie d’entrée dans son pays, plus sûre que tout ce que son propre talent aurait pu imaginer. Et les Orques, c’étaient des esclaves utiles, mais il en avait en abondance. Si Arachne en attrapait de temps à autre pour satisfaire son appétit, qu’à cela ne tienne : il pouvait s’en passer. Et parfois, comme un homme peut distribuer une friandise à sa chatte (il l’appelle « sa chatte », mais elle ne le reconnaît pas), Sauron lui envoyait les prisonniers dont il n’avait pas mieux à faire : il les faisait conduire à son trou et exigeait un rapport sur le spectacle qu’elle donnait alors.
Ainsi vivaient-ils, dans la délectation de leurs dispositions, ne craignant aucun assaut, aucune colère, ni aucune fin à leur méchanceté. Jamais encore une mouche n’avait échappé aux toiles d’Arachne, et la plus grosse faisait à présent l’objet de sa rage et de sa faim ».
Billet réalisé le 26 août 2013
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