Billet réalisé le 6 mars 2013
« Le monde avait beaucoup changé en seulement six mois.
Matt Carter avait vécu les quatorze années de son existence dans l’immense ville de New York. Entre asphalte et structures d’acier et de verre, dans le cocon de la civilisation, le confort de l’électricité, des repas chauds et réguliers, sous la protection des adultes.
Les adultes.
Qu’étaient-ils devenus à présent, ceux qui avaient survécu à la Tempête ? Des créatures primaires et sanguinaires pour certains, les autres… des Cyniks. Des chasseurs d’enfants.
Dix jours déjà qu’il marchait vers le sud, en compagnie d’Ambre et Tobias ».
Résumé éditeur :
Imaginez un monde où la nature a repris le pouvoir, où les adultes sont redevenus sauvages et les enfants se sont assemblés en bandes pour survivre, où chaque promenade est une expédition, chaque jour passé, un exploit. Un monde recouvert par un océan de forêts, peuplé de créatures fabuleuses, traversé de courants étranges, d’énergies nouvelles. Un monde nouveau où trois adolescents tentent de déjouer les pièges d’une mystérieuse reine, acharnée à leur perte : Malronce. Oubliez tout ce que vous savez… pénétrez dans Autre-Monde.
« Matt ne songeait pas souvent à la mort. Encore moins à la sienne. […] Et si il y avait une vie après ? Un paradis, un enfer ? Non…il n’y croyait pas. La vision de la Bible lui semblait bien trop simpliste pour ce monde si complexe. Elle n’était qu’un moyen de canaliser les peurs de vivre, et de mourir. Comment disaient les adultes déjà ? Un anxiolytique! Voilà ce que c’est ! »
J’ai découvert la série de Maxime Chattam, Autre-Monde, grâce à Babélio et l’opération Masse critique (merci encore Babélio)… et me voilà embarquée dans l’aventure. Ce n’est pas forcément le genre de littérature que je lis habituellement, mais le suspens est bien mené et je me suis attachée aux personnages, et j’ai bien envie de les suivre et de savoir ce qu’il va leur arriver. Avec ce 2e tome, on obtient quelques réponses aux nombreuses interrogations concernant ce nouveau monde émergé après l’affreuse tempête où il semble que la nature se soit révoltée et ait voulu rappeler à l’ordre les humains… Alors bien sur, on a quelques réponses, mais de suite, de nombreuses autres questions se posent… et oui, il faudra lire la suite pour savoir. D’ailleurs, le titre de ce 2e tome est Malronce, du nom de la grande reine des cyniks ! et bien pour l’instant, le tome terminé, on en sait encore bien peu sur cette « dame » ! Donc il va sans dire que j’enchaine avec le 3e tome…
« Matt s’était endormi.
La forme noire claquait dans le vent et la brume. Fusant à toute vitesse autour de Matt, en quête d’une brèche pour s’y engouffrer. Bien qu’il ne parvienne pas à agir, Matt détectait la présence maléfique autour de lui. Son sommeil était comme un chalet avec quelques fenêtres et une porte qu’il devait vérifier en permanence, pour s’assurer qu’aucune intrusion ne survenait. Le Raupéroden tournait autour, dans la forêt, de plus en plus vite, se précipitant vers chaque vitre pour la tester, sur la serrure pour la forcer, sans y parvenir.
Pour l’instant ».
Lien vers la fiche du livre sur Babélio
http://www.babelio.com/livres/Chattam-Autre-Monde-Tome-2–Malronce/150962
« – Est ce que tu as peur la nuit ?
– Pas trop.
– Les mangeombres, c’est une bonne raison d’avoir peur la nuit ! (…) Les mangeombres sont des montres qui vivent dans les grottes au-dessus de Hénok, dit-il tandis que les rires se taisaient aussitôt. Ils ne sortent qu’au crépuscule, et se nourrissent des ombres de tous les êtres vivants qu’ils rencontrent. Ils chassent en meute, sont rapides, cruels et très efficaces.
– Ils mangent les… ombres ? répéta Matt.
– Crois-moi, un être sans ombre n’est pas joli à voir, alors voici une raison de plus de rester auprès de nous ! Seul dehors, sans abris, tu ne leur échapperais guère longtemps.
(…)
– Ce sont des vampires en quelque sorte…
– Non, les mangeombres sont bien pires ! »
« — Notre Quête est de savoir ce qu’ils font des Pans enlevés, répéta Ambre, comment ils se sont organisés, et qui est leur Reine.
Et de comprendre pourquoi cette Reine veut à tout prix me capturer ! songea Matt. Et encore, je passe sur le Raupéroden !
— C’est un joli nom, Pan, fit remarquer Clémantis. Nous nous appelons le peuple Gaïa.
— Gaïa ? articula Tobias. Ça veut dire quoi ?
— Gaïa, à l’origine, est une divinité grecque. C’est le symbole de la Terre toute-puissante, son âme. C’est elle qui a déclenché la Tempête, pour punir les hommes de leurs excès. Elle nous a épargnés et nous a transformés pour que soyons plus en harmonie avec elle, plus respectueux. Avant, nous étions tous…
— Clémantis ! la coupa Orlandia ».
je rêvais d’un autre monde chanterait Jean-Louis Aubert … bizz et douce nuit ma Véro
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hé hé Téléphone ! 🙂 j’aimais bien…. bonne nuit ma Pascalou gros bisous
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