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Un autre jour de Valentin Musso

 

 

« Tu t’appelles Adam Chapman, tu as 41 ans et tu es architecte.

Tu es marié depuis huit ans à Claire, la femme que tu aimes, la seule femme que tu aies jamais aimée.

Tu as su dès le premier jour qu’elle était celle avec qui tu passerais le reste de ton existence. Un être comme même le plus chanceux des hommes n’en rencontre qu’un dans sa vie.

Nous sommes le samedi 8 juin 2019. Il est cinq heures et demie du matin. Pour le moment, tu dors. Tu ne le sais pas encore, mais cette journée sera la pire de toute ton existence. L’univers confortable et rassurant que tu t’es construit au fil des ans va s’effondrer comme un château de cartes. Après cette journée, rien ne sera plus comme avant.

En quelques secondes, tu vas tout perdre. En quelques secondes, tu deviendras une ombre, un être vide et sans avenir.

Tu es prêt, Adam ? »

 

 

Résumé éditeur :

Que peut-on encore perdre quand la vie vous arrache le seul être que vous avez jamais aimé ?

Adam Chapman, architecte de 41 ans, a tout pour être heureux. Il vit depuis huit ans un amour sans nuages avec sa femme Claire. Mais, un matin, un coup de téléphone vient lui annoncer l’inimaginable. Alors qu’elle passait le week-end dans la maison de campagne de ses parents, Claire a été assassinée en lisière d’un bois. En quelques secondes, l’existence d’Adam vole en éclats. Mais ce qui pourrait être une fin n’est qu’un début. Car Adam n’a aucune conscience de la véritable tragédie qui a commencé à se jouer. Dès le lendemain de la mort de Claire, il va découvrir qu’il existe pire que de perdre ce que l’on a de plus cher au monde : le perdre une seconde fois…

 

Né en 1977, Valentin Musso est l’auteur de nombreux succès traduits dans plusieurs langues. En quelques années, il a su s’imposer comme l’une des voix les plus originales du thriller français, notamment avec Le Murmure de l’Ogre, Une vraie famille et Dernier Été pour Lisa, tous disponibles en Points.

 

7/11/2019 – 320 pages

 

 

 

« Son mauvais pressentiment ne voulait pas le quitter. Il était tapi au fond de lui, comme un animal sournois prêt à attaquer. Jamais il n’avait ressenti une telle sensation ».

 

 

Je n’apprécie pas vraiment son frère, mais lui j’aime bien son écriture. « Un autre jour » me le confirme. Oui car Valentin est le frère de Guillaume. Pas facile de se faire un prénom dans ce genre de situation. Cette histoire est assez prenante et nous offre un rebondissement assez inattendu à la fin que j’ai beaucoup apprécié. J’aime vraiment quand un auteur me surprend. Contrat rempli pour Valentin. Le récit débute au pire moment de la vie d’Adam Chapman. Adam est un homme heureux. Il est marié à Claire qu’il aime depuis 8 ans. C’est un architecte qui travaille beaucoup, si bien que sa femme passe de temps en temps des week-ends sans lui dans la maison de ses parents au bord d’un lac. Adam l’y rejoint parfois. Ce n’est pas le cas ce week-end-là. Quand Adam se réveille, il ne se sent pas bien. Il a fait un cauchemar. Il a comme un pressentiment que quelque chose de grave va arriver. Il essaie d’appeler sa femme plusieurs fois sans qu’elle ne réponde. Claire a l’habitude de se lever tôt pour aller courir. Adam est inquiet. Quand il sort de la douche, il trouve plusieurs appels d’un numéro inconnu sur son téléphone. Il essaie encore une fois d’appeler sa femme et là un homme lui répond. C’est un inspecteur de police qui lui demande de venir en urgence chez ses beaux-parents car sa femme vient d’être assassinée. Commence alors un véritable calvaire pour Adam. Une horrible journée qui lui a pris la femme qu’il aimait. Il ne sait pas comment il va pouvoir continuer à vivre sans elle. Quand…. Et là je ne peux pas vous raconter la suite sans dévoiler trop d’indices. Juste que parfois, on a l’impression que la vie tourne en boucle, comme un cauchemar qui se répète…. La pire chose qu’il puisse arriver. Bref « Un autre jour » est un bon thriller psychologique, bien ciselé et que j’ai beaucoup aimé.

 

 

 

« Il s’empara de son téléphone, laissé sur les draps défaits, dans l’idée d’appeler Claire une nouvelle fois.

Il constata alors qu’il avait reçu deux appels en absence. Même numéro. Inconnu. Et il n’y avait pas de message.

L’horrible intuition qui l’avait tiré de son sommeil le saisit à nouveau. Qui avait pu vouloir le joindre à une heure pareille ? Il alla dans les favoris et composa pour la cinquième fois le numéro de sa femme.

Il n’y eut cette fois que deux sonneries avant que l’on décroche. Une voix. Ce n’était pas celle de Claire. Adam ne le savait pas encore, mais ce ne serait plus jamais celle de Claire ».

 

 

Lien vers la fiche du livre sur Babélio

https://www.babelio.com/livres/Musso-Un-autre-jour/1174205

 

 

 

« – Est-ce que vous me faites confiance, Adam ?

– Oui, répondit-il d’une voix atone.

Mais, au plus profond de lui, il doutait de pouvoir encore faire confiance à qui que ce soit ».

 

 

 

« Je retrouverai cet homme, Adam, mais je ne le tuerai pas. Quand on est mort, tout s’arrête : on ne ressent plus rien, on ne souffre plus. Or je veux que cet homme souffre comme il me fait souffrir. Je rêve d’une vengeance qui n’aurait pas de fin. Oui, je veux qu’il souffre jusqu’au dernier jour de son existence… »

 

 

 

« Il posa un doigt sur la détente. Sa vie ne défila pas devant ses yeux. Non. Un centième de seconde avant que la balle lui explose le cerveau, Adam Chapman vit seulement le visage de sa femme.

Elle avait peur. Elle avait besoin de lui. Et il n’avait pas été là pour elle ».

 

 

 

« Le déni survient quand la réalité impose à une personne une situation intolérable. Un autre mécanisme peut alors entrer en jeu : le rejet, qui permet d’évincer la réalité. Notre inconscient crée un autre monde, sur le mode du délire. Par suggestion hypnotique, on peut nier l’existence d’une chose bel et bien présente devant soi. La psychose dénie la réalité et cherche à la remplacer à tout prix… »

 

 

 

« Adam posa la paume de sa main sur le miroir, pour dissimuler son propre reflet. Il avait accompli sa mission. La seule chose qu’il pouvait faire, maintenant, pour ne pas devenir fou, c’était de découvrir ce qui lui arrivait. Mais il savait que, seul, il en serait incapable.

Il avait besoin d’aide. Et il ne voyait qu’une personne susceptible de lui en apporter ».

 

 

 

« Le réel n’était pas une anomalie. L’anomalie, c’était cette journée qu’il croyait avoir vécue, tout autant que ces innombrables souvenirs auxquels il n’avait plus accès ».

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