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Le bazar du zèbre à pois de Raphaëlle Giordano

 

 

« Qu’est-ce que ça pouvait bien être la normalité ? Sûrement un truc qui rassure ».

 

 

Résumé éditeur :

« Je m’appelle Basile. J’ai commencé ma vie en montrant ma lune. Est-ce pour cela que j’ai toujours eu l’impression de venir d’une autre planète ? Je n’ai pourtant pas compris tout de suite de quel bois j’étais fait. Peut-être plus un bois de Gepetto que de meuble Ikea ».

Basile, inventeur, agitateur de neurones au génie décalé, nous embarque dans un univers poético-artistique qui chatouille l’esprit et le sort des chemins étriqués du conformisme. De retour à Mont-Venus, il décide d’ouvrir un commerce du troisième type : une boutique d’objets provocateurs. D’émotions, de sensations, de réflexion. Une boutique « comportementaliste », des créations qui titillent l’imagination, la créativité, et poussent l’esprit à s’éveiller à un mode de pensée plus audacieux ! Le nom de ce lieu pas comme les autres ? Le Bazar du zèbre à pois.

Giulia, talentueux « nez », n’en est pas moins désabusée de cantonner son talent à la conception de produits d’hygiène. Elle rêve de sortir le parfum de ses ornières de simple  » sent-bon  » et de retrouver un supplément d’âme à son métier.

Arthur, son fils, ado rebelle, fâché avec le système, a, lui, pour seul exutoire, ses créations à ciel ouvert. Il a le street art pour faire entendre sa voix, en se demandant bien quelle pourra être sa voie dans ce monde qui n’a pas l’air de vouloir lui faire une place.

Trois atypiques, trois électrons libres dans l’âme. Quand leurs trajectoires vont se croiser, l’ordre des choses en sera à jamais bousculé. C’est à ça que l’on reconnaît les « rencontres-silex ». Elles font des étincelles… Le champ des possibles s’ouvre et les horizons s’élargissent.

Comme dans un système de co-création, ils vont « s’émulsionner les uns les autres » pour s’inventer un chemin, plus libre, plus ouvert, plus heureux….

Louise Morteuil, elle, est rédactrice en chef du Journal de la Ville et directrice de l’association Civilissime. Elle se fait une haute idée du rôle qu’elle doit jouer pour porter les valeurs auxquelles elle croit : Cadre, Culture, Civisme… Choc des univers. Forte de ses convictions en faveur du bien commun, elle se fait un devoir de mettre des bâtons dans les roues du Bazar du zèbre à pois…

Une galerie de personnages passionnés, sensibles et truculents, des embûches et surprises, des objets aussi magiques que poétiques, de l’adversité et de l’amour, l’art de se détacher des entraves par l’audace, de se libérer de la peur en osant… Le nouveau roman de Raphaëlle Giordano donne l’envie de mettre plus de vie dans sa vie et de s’approprier la philosophie phare et novatrice du zèbre : « l’audacité ».

 

Auteur star, Raphaëlle Giordano revient chez Plon avec un roman réjouissant. Après le best-seller Cupidon a des ailes en carton, l’auteur du phénomène Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une surprend et séduit une nouvelle fois. Au meilleur d’elle-même.

 

288 pages – 14/1/2021

 

 

 

« J’avais la chance d’avoir un père bricoleur. Il avait une passion pour les vieilles motos. Il en achetait, les retapait entièrement et les revendait ensuite. J’avais donc à portée de main tout un attirail d’outils qui me fascinaient. J’aimais passer un maximum de mon temps libre dans ce lieu paisible et inspirant. Seul. Tranquille dans mon univers, en tête à tête avec mes rêveries. Enfin chez moi. C’est là que j’ai créé mes premières bestioles articulées. Des araignées mécaniques ».

 

 

J’ai choisi ce livre surtout pour sa couverture flashy que j’aime beaucoup, pour son titre un peu loufoque / sympa et aussi parce qu’il pouvait rentrer dans un challenge que je fais avec des ami(e)s. Et comme je n’avais encore jamais lu de livre de la fameuse Raphaëlle Giordano, je me suis dit que c’était l’occasion. Eh bien, pour le coup, j’aurais dû y réfléchir à deux fois. Je demande pardon d’avance à tous les fans de cette auteure, mais je n’ai pas franchement apprécié. L’histoire est cousue de fils blancs. Pratiquement dès le début, on sait déjà comment cela va se terminer. Moi qui aime les suspenses, je me suis bien ennuyée. De plus, tous les sentiments sont exacerbés. Les bons sont tellement gentils et pétris de bonnes intentions et les méchants caricaturaux au possible. Très peu de nuances au niveau des personnages et de l’histoire. Vous rajoutez là-dessus, des préceptes de bienveillance, de bien-être, de réussite de sa vie intérieure avec une foule d’idées positives tout au long du livre, vous finissez la lecture, englué dans de la guimauve et des bisounours plein les yeux. Bref, vous l’aurez compris je n’ai pas accroché. Même si les personnages sont sympas et l’écriture agréable. Je me suis ennuyée. Même pas envie de vous parler de l’histoire, voir le résumé de l’éditeur qui en dévoile beaucoup trop à mon goût. Pour les amateurs de Raphaël Giodarno, pour les autres, passez votre chemin.

 

 

 

« Un grognement rauque en guise de bonjour et un rapide bisou donné à l’arrache sans interrompre le rap en roue libre dans ses oreilles. À ce degré d’écoute intensive, ce ne sont plus des écouteurs, mais des greffes auditives…

Giulia attrape le bus in extremis. Le long du trajet, elle a soudain envie d’écrire une lettre virtuelle à son fils, de faire parler son cœur, trop souvent tiraillé entre amour et agacement. Le propre de l’adolescence ? Les mots défilent dans sa tête en même temps que le paysage ».

 

 

Lien vers la fiche du livre sur Babélio

https://www.babelio.com/livres/Giordano-Le-bazar-du-zebre-a-pois/1282216

 

 

 

« Le laxisme ambiant la désespère. Remettre les esprits dans le rang, redonner des repères : une discipline stricte, le goût de l’effort et de l’engagement – la vie se dessine sur des lignes et des carreaux, se plaît-elle à dire… Elle aime le grand C du mot Civilisation. Or, pour elle, une grande civilisation construit ses piliers avec d’autres grands C : convictions, compétences, coopération. Et, surtout, il faut en passer par une certaine mise au pas, se conformer aux règles, revenir à un esprit de traditions, indispensables racines des peuples.

Galvanisée par sa propre exaltation matinale, Louise Morteuil s’est laissé emporter par Opus, soudain décidé à cavaler. Elle ne peut éviter l’homme les bras chargés d’un énorme paquet planté au beau milieu de son chemin. La collision envoie balader le tout au sol ».

 

 

 

« C’est vrai que, au début, elle avait été un peu sceptique quant au concept du Bazar du zèbre à pois, consciente que l’idée d’une boutique comportementaliste pouvait déranger, interloquer. Mais n’était-ce pas justement tout l’intérêt ?

Elle-même était de plus en plus lassée du côté uniformisé et souvent lisse du prêt-à-penser : les programmes, les contenus, les modes avaient tendance à dicter une manière monolithique de penser, de manger, de vivre. Au milieu de tout ça, une déferlante d’injonctions au bien-être et au bonheur, qui finissaient par être agaçantes, voire culpabilisantes ».

 

 

 

« Je m’assieds dans un excentrique fauteuil vintage chiné dans une brocante, comme tous les objets qui m’ont permis de poser le décor de ce coin du Bazar « comme à la maison ».

Le fauteuil est généreux, avec son dossier rembourré haut comme celui d’un trône, son cadre ouvragé et ses motifs alvéolaires rouge et blanc ; pour contraster, une petite table en cèdre clair invite à la simplicité, et un tabouret en fausse fourrure bleue aux pieds en fer forgé, une lampe à abat-jour héritée de mon arrière-grand-mère, un miroir-soleil aux rayons en osier, une boîte à cookies frais en libre-service de gourmandise, des tasses dépareillées à côté d’une thermos toujours pleine complètent le tout.

Plus qu’une boutique, j’ai depuis le départ rêvé d’un lieu à vivre ».

 

 

 

« Le bagnard… Comme l’image est bien trouvée pour incarner nous inhibitions, nos peurs, ces croyances qui emprisonnent nos idées audacieuses et les empêchent de se réaliser !

Quelle belle métaphore de la prison de l’esprit qu’on se construit soi-même, avec les barreaux de la peur du jugement, du regard d’autrui, de l’échec… »

 

 

 

« Tout le monde a « son ADN », mais il revient à chacun de l’identifier et d’en faire quelque chose :

A ffirmer son identité et ses singularités

D évelopper ses talents spécifiques

N ourrir la confiance en sa valeur propre ».

 

 

 

« La seule façon d’arrêter d’avoir peur, c’est de changer de posture intérieure, de muscler sa capacité de rebond et sa force intérieure pour faire face, quelle que soit la situation qui se présente ».

2 commentaires sur “Le bazar du zèbre à pois de Raphaëlle Giordano

  1. Pingback: Le Bazar du zèbre à pois, de Raphaëlle Giordano

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