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L’Etranger d’Albert Camus

l'étranger

 

« Aujourd’hui, maman est morte. Ou peut-être hier, je ne sais pas. J’ai reçu un télégramme de l’asile : « Mère décédée. Enterrement demain. Sentiments distingués. » Cela ne veut rien dire. C’était peut-être hier ».

 

 

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Résumé :

Le roman met en scène un personnage-narrateur nommé Meursault, vivant à Alger en Algérie française. Le roman est découpé en deux parties.

Au début de la première partie, Meursault reçoit un télégramme annonçant que sa mère, qu’il a internée à l’hospice de Marengo vient de mourir. Il se rend en autocar à l’asile de vieillards, situé près d’Alger. Veillant la morte toute la nuit, il assiste le lendemain à la mise en bière et aux funérailles, sans avoir l’attitude à attendre d’un fils endeuillé ; le héros ne pleure pas, il ne veut pas simuler un chagrin qu’il ne ressent pas…

(…)

Meursault, seul sur la plage accablée de chaleur et de soleil, rencontre à nouveau l’un des Arabes, qui, à sa vue, sort un couteau. Meursault tire une fois sur l’homme sans raison apparente, puis tire quatre autres coups de feu sur le corps.

Dans la seconde moitié du roman, Meursault est arrêté et questionné. Ses propos sincères et naïfs mettent son avocat mal à l’aise. Il ne manifeste aucun regret, mais de l’ennui….

 

Désolée, je n’ai pas trouvé de résumé correcte de l’éditeur… tous trop détaillés…

 

 

 

« Quand elle était à la maison, maman passait son temps à me suivre des yeux en silence. Dans les premiers jours où elle était à l’asile, elle pleurait souvent. Mais c’était à cause de l’habitude. Au bout de quelques mois, elle aurait pleuré si on l’avait retiré de l’asile. Toujours à cause de l’habitude. C’est un peu pour cela que dans la dernière année je n’y suis presque plus allé. Et aussi parce que cela me prenait mon dimanche – sans compter l’effort pour aller à l’autobus, prendre des tickets et faire deux heures de route ».

 

 

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Et oui je n’avais pas encore lu « L’Etranger » d’Albert Camus… Mieux vaut tard que jamais ! Il n’était pas au programme à l’école… Et ma PAL ne m’a depuis laissé aucun répit.

Mais Kamel Daoud est passé par là avec son « Meursault contre-enquête ». Très envie de le lire… mais avant il faut avoir lu « L’Etranger ».

Que dire ? Livre bien écrit, évidemment. Meursault, un être étrange, sans véritable sentiment, qui a une vie bien rangée et monotone (en tout cas à mon goût). Sa vie ballotte au grès des autres, ne sachant pas trop dire non, ou plutôt ne s’en donnant pas la peine. Indifférence à la vie, aux évènements. Ce caractère atypique l’emmène presqu’au mariage… et plus grave encore au meurtre. Effrayant à bien des égards. Etrange personnage.

Bref, intéressant. J’ai bien aimé.

 

 

 

« Elle s’est demandé alors si elle m’aimait et moi, je ne pouvais rien savoir sur ce point. Après un autre moment de silence, elle a murmuré que j’étais bizarre, qu’elle m’aimait sans doute à cause de cela mais que peut-être un jour je la dégoûterais pour les mêmes raisons. Comme je me taisais, n’ayant rien à ajouter, elle m’a pris le bras en souriant et elle a déclaré qu’elle voulait se marier avec moi. J’ai répondu que nous le ferions dès qu’elle le voudrait ».

 

 

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Lien vers la fiche du livre sur Babélio

http://www.babelio.com/livres/Camus-LEtranger/3874

 

 

 

« J’ai secoué la sueur et le soleil. J’ai compris que j’avais détruit l’équilibre du jour, le silence exceptionnel d’une plage où j’avais été heureux ».

 

 

 

« Je n’étais pas trop malheureux. Toute la question, encore une fois, était de tuer le temps. J’ai fini par ne plus m’ennuyer du tout à partir de l’instant où j’ai appris à me souvenir ».

 

 

 

« Tout refus de communiquer est une tentative de communication ; tout geste d’indifférence ou d’hostilité est appel déguisé ».

 

 

 

« Il a déclaré que je n’avais rien à faire avec une société dont je méconnaissais les règles les plus essentielles et que je ne pouvais pas en appeler à ce cœur humain dont j’ignorais les réactions élémentaires ».

 

 

 

« C’est à l’aube qu’ils venaient, je le savais. En somme, j’ai occupé mes nuits à attendre cette aube. Je n’ai jamais aimé être surpris. Quand il m’arrive quelque chose, je préfère être là. C’est pourquoi j’ai fini par ne plus dormir qu’un peu dans mes journées et, tout le long de mes nuits, j’ai attendu patiemment que la lumière naisse sur la vitre du ciel ».

2 commentaires sur “L’Etranger d’Albert Camus

  1. pachrimaco
    26 août 2016

    alors ma Véro, ça mijote doucement ? … cuicui, je n’ose pas bouger !! oups ! bizz

    Aimé par 1 personne

    • Lilou
      26 août 2016

      Lol oui ça mijote 😜 gros bisous

      J’aime

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Cette entrée a été publiée le 25 août 2016 par dans roman, et est taguée , , , , .