Ma passion les livres

Partage de mes lectures

Plutôt crever de Caryl Ferey

 

 

« Je n’ai jamais lavé ma voiture— plutôt crever. Avec Alice on la traitait de poubelle mais en réalité c’était une 504 Peugeot bleu métallisé, fleuron de l’industrie automobile française à l’époque où le pays dérivait encore vers une démocratie de (super) marché ».

 

 

Résumé éditeur :

Si votre meilleure copine vous offre pour vos trente ans les Mémoires de Lacenaire et un calibre .44 dans une boîte à chaussures, méfiez-vous ! Lisez au moins le mode d’emploi. C’est ce qu’aurait dû faire Fred avant d’abattre le député Rogemoux et de prendre la fuite à travers la Bretagne, en voiture, à vélo, à pied ou en kayak… Il aurait trouvé le carnet et les étranges QCM d’Alice. Il aurait vu les six balles creuses et les petits papiers. Il n’aurait pas été traqué par toutes les polices de France et ne serait pas devenu le gibier d’un terroriste basque aux tendances psychopathes. Il n’aurait surtout pas eu dans son sillage, comme une ombre dévorée de colère, le flic borgne Mc Cash. Lui ne lâchera jamais. Fred et Alice non plus. Quoi qu’il advienne. Plutôt crever !

 

 

« — C’est un cadeau un peu spécial…

Les yeux d’Alice pétillaient sec. Ça sentait le coup fourré, pas le guet-apens.

Le papier journal s’envola dans un courant d’air. Je n’avais jamais vu de Smith & Wesson : celui-ci était chromé. Sur le coup on ne peut pas dire que je l’aie trouvé beau (c’était une arme à feu), mais je dois avouer que l’objet avait une drôle d’allure dans ma main. Je l’avais d’abord soupesé :

— Dis donc, c’est lourd.

— Ça doit être une question d’habitude.

Alice n’était pas joyeuse, juste inquiétante. Dans la boîte à chaussures, il y avait également un livre, les Mémoires de Lacenaire, sur lesquelles naviguaient six balles de gros calibre et une trousse de couture : à l’intérieur, deux petites pinces d’acier, un crayon bic, du papier à cigarettes et une épingle à chapeau ».

 

 

Caryl Ferey ! C’est un auteur que j’aime énormément, ceux qui me connaissent le savent bien, il fait partie de mes auteurs préférés, et il est en haut de la liste !

Pour cette critique de « Plutôt crever », je suis un peu ennuyée. A la sortie toute récente de « Plus jamais seul » de Caryl Ferey, j’ai eu envie de me précipiter comme d’habitude à la sortie de l’un de ses livres. Mais je me suis aperçue que je n’avais encore jamais lu ses romans qui mettaient en scène, un personnage récurrent, son flic borgne Mc Cash. J’ai eu envie de lire les premiers tomes de la série « Une enquête de Mc Cash » avant de lire le dernier.

Donc me voici partie dans la lecture de « Plutôt crever » qui date de 2002, les presque débuts de Caryl Ferey. Et cela se sent… Dans l’écriture, dans l’histoire, dans l’intrigue… bref, j’ai eu beaucoup de mal à me plonger dans cette histoire, un peu, beaucoup délirante dans le fin fond de la Bretagne profonde. Les pages passant, j’ai fini par avoir envie de connaître la fin de cette histoire assez ubuesque. Vous dire que j’ai tout compris à la psychologie des personnages, serait mentir. Ce que j’ai trouvé intéressant par contre, c’est que par de nombreux côtés, ce livre ressemble bien à Caryl. Je pense qu’il a dû bien s’amuser en l’écrivant.

Voilà, un bilan un peu mitigé pour moi. Ça ne m’empêchera pas de lire la suite et avec encore plus d’avidité les futurs thrillers de Caryl Ferey.

 

 

« Il était deux heures de l’après-midi. Son nez le chatouillait mais l’homme n’était pas un plaisantin ; il passa de l’eau froide sur son visage rougi et harangua l’œil fou qui le regardait dans la glace.

— Pauvre con.

Réputé pour son mauvais esprit, Mc Cash était borgne ».

 

 

Lien vers la fiche du livre sur Babélio

https://www.babelio.com/livres/Ferey-Plutot-crever/228091

 

 

« Sous le souffle de la vitre ouverte, les mèches d’Alice voltigeaient, brunes, jamais ensemble.

Bizarre… On se connaissait depuis deux ans mais c’était comme si je la voyais pour la première fois… Ou alors c’était moi qui aujourd’hui me voyais sous un nouvel angle, et qui ne me reconnaissais pas… Il était aussi possible que je débloque à pleins tubes ».

 

 

« L’autre opinait du chef, appréciant visiblement ses connaissances, le vin de pays et ses beaux yeux bleus.

À la deuxième bouteille, les siens brillaient comme des pleines lunes. Martial les abandonna à la troisième et partit se coucher en maudissant sa sœur.

Il ne sut jamais ce qui s’était passé après le repas, ce qu’ils avaient bu ou fait, mais au matin, Luis s’était réveillé sans son arme. Et ça, ça ne lui avait pas du tout plu ».

2 commentaires sur “Plutôt crever de Caryl Ferey

  1. pachrimaco
    20 mars 2018

    ah ben non alors !!! HE He ! biz ma belle

    J’aime

    • Lilou
      21 mars 2018

      lol tu as raison ! gros bisous ma Pascalou

      J’aime

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.

Information

Cette entrée a été publiée le 19 mars 2018 par dans mes auteurs préférés, polar, policier, et est taguée , , , .