Ma passion les livres

Partage de mes lectures

Que le diable l’emporte d’Anonyme

 

 

« Levian tendit la main vers Rex et l’aida à se relever. « La femme avec laquelle tu viens de te battre, elle n’était pas humaine, n’est-ce pas ? »

Rex s’épousseta. « Sans blague.

– C’était un vampire. Ils sont des milliers comme elle, qui vivent cachés dans le monde entier, poursuivit Levian. Rares sont ceux qui croisent leur chemin et en réchappent, comme toi.

– Qu’est-ce que vous voulez, mon vieux ?

– Te faire une proposition, Rex. J’ai un travail pour toi, tu serais la personne idéale.

– Quel genre de travail ?

– Dieu aimerait que tu deviennes son chasseur de primes personnel. Ton travail consistera à traquer les vampires et à les tuer pour son compte. »

Rex considéra Levian des pieds à la tête. Un type noir aux cheveux blonds déguisé en ange. Comme si cette journée n’avait pas déjà été assez bizarre.

« Qu’est-ce que vous racontez comme conneries ? demanda-t-il sèchement ». »

 

 

Résumé éditeur :

Tout le monde pensait que le tueur le plus impitoyable que la Terre ait jamais portée était mort. Et bien non. Le Bourbon Kid est bel et bien vivant.

Ce qui est une très mauvaise nouvelle.

Pour tout le monde, mais surtout pour lui.

Plutôt que de profiter d’une paisible retraite plus ou moins méritée, notre homme va en effet devoir régler quelques dettes.

Avec à ses trousses toutes les bonnes et les mauvaises âmes de ce monde, le Kid a la très mauvaise idée de se réfugier dans un monastère où sommeillent de sombres secrets. S’il a l’habitude d’affronter des vampires, des bikers, des ninjas, des policiers assermentés et autres créature de l’enfer, faire face à un moine fou et des nonnes psychotiques est une autre paire de manches.

 

Plus rock’n roll que jamais, l’auteur du Livre sans nom fait fi de toutes les convenances et nous donne ici son récit le plus furieux et le plus déjanté.

 

426 p.

 

 

 

« – Je ne m’attendais pas du tout à ça.

– Je sais. Mais que tu veuilles l’entendre ou non, je te dis la vérité. J’aurais dû le faire plus tôt, je suis désolée. Tu vois, nous avions un gros problème. Ton père avait signé un pacte avec le diable. Un contrat. Et l’une des clauses du contrat stipulait que dans le cas où JD aurait un jour des enfants, ceux-ci seraient livrés au diable et exécutés. Quand j’ai découvert que j’étais enceinte, nous savions que si le diable venait à découvrir ton existence, il viendrait te prendre, pour te tuer. » Elle claqua des doigts. « Aussi simplement que ça. »

Vincent était un peu mal à l’aise. Sa mère n’avait jamais été une menteuse, mais c’était une sacrée histoire qu’elle était en train de lui raconter, le genre de trucs qu’on qualifiait généralement de ramassis de conneries.

« Est-ce que tu as des preuves de tout ça ? »

Elle hocha la tête. « Je vais commencer par le début. JD et moi, nous nous sommes rencontrés sur la jetée d’une ville appelée Santa Mondega, alors que nous étions adolescents ».

 

 

Je suis une fan de la saga démarrée par « Le livre sans nom » de cet auteur Anonyme. Saga décalée qui ne se prend pas au sérieux, on a souvent le sourire aux lèvres quand on lit cette histoire complètement loufoque. En découvrant le petit dernier de la série, je me rends compte que j’ai loupé les tomes 6 et 7 en route…. Je vais me dépêcher de réparer cela. C’est donc avec une grande impatience que j’ai découvert « Que le diable l’emporte » et j’ai retrouvé nombre de personnages que j’aime bien et Santa Mondega, cette ville dingue et dangereuse où je me sens bien ! Allez savoir pourquoi ! Livre à rebondissements et avec de nombreuses réponses à certains mystères de la saga, j’ai pris de nouveau plaisir à le lire avec un tout petit bémol… Je ne me souvenais pas dans les tomes précédents que l’histoire était si teintée d’anecdotes scato… Perso, j’ai trouvé que c’était un peu trop… mais bon, on sait très bien quand on suit les aventures du Bourbon Kid et de ses acolytes qu’on va en prendre plein la figure ! Alors que dire de plus ? Si vous avez aimé les premiers, vous aimerez ce nouvel opus et si vous ne connaissez pas encore, je vous conseille tout de même de démarrer par le début de la saga… ce sera plus jouissif ! Je pense qu’on n’en a pas encore fini avec toute cette joyeuse bande, donc j’espère bien que ce « Que le diable l’emporte » ne sera pas le dernier de monsieur Anonyme.

 

 

 

« Rompre un contrat était une offense grave. Scratch se frotta les mains pour se débarrasser des bris de verre et de la vodka collant à ses doigts. Il s’était fait rouler. Le Bourbon Kid avait mis en scène sa propre mort. Cela faisait six mois, six putains de mois, que le Kid et Beth avaient supposément péri dans la Forêt noire sur l’île de Blue Corn. Et cette sorcière incapable, Annabel de Frugyn, avait vu dans sa boule de cristal qu’ils étaient morts. Saleté de voyante. Scratch aurait dû savoir qu’elle se planterait. La moitié de ses prédictions étaient à côté de la plaque. Cette foutue mégère.

Ayant maugréé intérieurement pendant quelques minutes, l’homme en rouge finit par recouvrer son sang-froid et s’autorisa un sourire narquois. La loi divine interdisant au diable de s’immiscer dans les affaires humaines cessait de s’appliquer dès lors qu’on rompait un contrat passé avec lui. Sa vengeance serait aussi sanglante que divertissante ».

 

 

Lien vers la fiche du livre sur Babélio

https://www.babelio.com/livres/Bourbon-Kid-Que-le-diable-lemporte/1142444

 

 

 

« Vous n’avez pas vu cette série, Prison Break ? Il leur a fallu toute une saison pour se faire la malle. Et vous voulez qu’on fasse sortir quelqu’un ce soir ! C’est pas le genre de truc qu’on planifie en une soirée, putain. Le gars de Prison Break avait toute l’infrastructure de la prison tatouée sur le corps. Ça va nous prendre des mois rien que pour le tatouage ».

 

 

 

« Les Dead Hunters avaient trouvé le Tapioca dans un état déplorable. Laissé à l’abandon pendant six mois, le bar avait été la cible de pillards. La plupart des meubles avaient disparu, et le conseil municipal avait fait barrer de planches les fenêtres.

Munis de la valise contenant les deux cent mille dollars que leur avait généreusement remis le diable, Jasmine, Elvis et Flake étaient immédiatement partis acheter de nouveaux meubles tandis que Rex, Annabel et Sanchez enfilaient des tenues pour s’atteler au nettoyage.

À neuf heures du soir, après une longue journée de labeur, l’endroit commença à ressembler au trou à rats qu’il était jadis, et ce pour le plus grand plaisir de Sanchez. Ayant en outre refait le plein d’alcool, Flake et Sanchez décidèrent d’organiser une petite sauterie pour leurs amis, avec boissons à volonté ».

 

 

 

« Le bossu tira un levier au mur et Dracula s’écrasa par terre la tête la première. Un craquement se fit entendre lorsque son crâne heurta le sol de pierre, mais le vampire ne prononça pas un son. Il roula sur lui-même et s’assit en se frottant la tête, impassible.

« J’ai une proposition à te faire, dit Scratch.

– Est-ce plus divertissant que la damnation éternelle ?

– Je pense. Tu te souviens du contrat que je t’ai fait signer il y a de nombreuses années ?

– Oui, parfaitement. Vous m’avez dupé. Comment pourrais-je oublier ?

– Tu aurais dû faire appel à un avocat, répondit Scratch avec nonchalance. J’espère que tu as retenu la leçon. Enfin bref, heureusement pour toi, une des clauses du contrat te permet de recouvrer ta liberté en échange d’une faveur. »

Dracula se leva et s’épousseta. « Cette faveur implique-t-elle d’occire quelqu’un ?

– Bien sûr que oui. Tu crois que je te ferais sortir de l’enfer pour aller couper des cheveux ? »

 

 

 

« Une des nonnes psychotiques se remit à tambouriner à la porte. Tout le monde sursauta hormis JD, qui ignora les coups et répondit à la question de Lenny comme si rien ne s’était passé.

« J’y ai réfléchi. Tous ceux qui vont en enfer y sont envoyés pour une raison précise. Peut-être qu’ils ont tué, violé, maltraité un enfant, déclenché une guerre, peu importe. Et lorsqu’ils arrivent en enfer, ils subissent généralement les mêmes sévices que ceux qu’ils ont infligés à leurs victimes, et cela pour l’éternité. Donc si vous avez tué quelqu’un d’un coup de poignard, vous pouvez vous attendre à recevoir des coups de poignard pour l’éternité. C’est votre châtiment.

– Quel rapport avec notre situation ? » demanda Karen.

JD garda son calme. « Au début, j’ai pensé que tout ça m’était destiné. Mais je n’ai jamais tué de nonne, et ce scénario en est rempli. L’un de vous a-t-il déjà fait du mal à une religieuse, même quelque chose de stupide, quand vous étiez gamins ? » »

3 commentaires sur “Que le diable l’emporte d’Anonyme

  1. Lord Arsenik
    12 septembre 2019

    Je ne m’en lasse pas ! J’espère une suite…

    Aimé par 1 personne

  2. Pingback: #PartageTaVeille | 11/09/2019 – Les miscellanées d'Usva

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.

Information

Cette entrée a été publiée le 11 septembre 2019 par dans dark fantasy, Livre, mes auteurs préférés, Mes lectures, polar, saga, Thriller, et est taguée , , , , , , , , , .