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Depuis l’au-delà de Bernard Werber

 

« Alors qu’elle s’apprête à repartir, l’âme errante du Baron remarque l’âme errante de l’écrivain.

-Touriste ? Demande-t-il.

– Heu… oui, en quelque sorte. Je suis décédé ce matin.

– Vraiment ? Alors preparez-vous a beaucoup de surprises.

– Je dois avouer que pour l’instant je ne m’ennuie pas.

– Et pourquoi êtes-vous là ?

– Je veux savoir qui m’a tué.

Le baron lâche une moue ironique.

– ça, c’est bien une préoccupation de nouveau mort ».

 

 

Résumé éditeur :

Je me nomme Gabriel Wells.

Je suis écrivain de romans à suspense. Ma nouvelle enquête est un peu particulière car elle concerne le meurtre de quelqu’un que je connais personnellement :

Moi-même.

J’ai été tué dans la nuit et je me demande bien par qui.

Pour résoudre cette énigme j’ai eu la chance de rencontrer Lucy Filipini. 

En tant que médium professionnelle, elle parle tous les jours aux âmes des défunts.

Et c’est ensemble, elle dans le monde matériel, moi dans le monde invisible, que nous allons tenter de percer le mystère de ma mort.

 

 

 

« En fait, on ne prend véritablement conscience de son corps que lorsqu’on ressent une douleur ou qu’on éprouve un plaisir physique. Quand on a un ongle incarné, on se rappelle que nos ongles poussent ; quand on a une gastro-entérite, on se rappelle qu’on a des intestins ; mais lorsqu’il ne se passe rien de spécial, on ne fait pas attention à tout ça. Pourtant, c’est tellement extraordinaire d’avoir un corps. Et là, de le voir ainsi dans sa globalité, je m’aperçois de la chance que j’avais d’avoir cette enveloppe pour mon esprit ».

 

 

Il y a pas mal d’années maintenant, j’ai beaucoup aimé « Les fourmis » de Bernard Werber. Vraiment beaucoup. J’ai donc essayé depuis, de lire d’autres romans de lui pensant avoir trouvé là un auteur à mon goût. Déception à chaque fois depuis… au point même que je n’ai pas terminé certains livres. Ayant de la suite dans les idées, je viens de réessayer avec « Depuis l’au-delà », d’autant que l’idée du livre, un écrivain assassiné cherchant son assassin depuis l’au-delà, me plaisait bien. Eh bien, le résultat n’est pas fameux. Je l’ai terminé mais je n’ai pas vraiment accroché à cette histoire. Pas assez de rythme, une intrigue très ténue, des interruptions fréquentes (trop) qui cassent encore ce petit rythme, avec des extraits d’une encyclopédie (fictive) :  Encyclopédie du Savoir Relatif et Absolu d’Edmond Wells, grand-oncle de l’écrivain assassiné, Gabriel Wells, et accessoirement aussi le héros des Fourmis. L’auteur profite de ce roman qui tourne autour d’un écrivain pour donner son sentiment sur la littérature, le monde des livres, et le dédain des « vrais » littéraires pour la littérature dite populaire et de l’imaginaire. On a un peu l’impression qu’il règle quelques comptes avec certains critiques littéraires et la société des « bien-pensants ». Par ailleurs, les personnages sont assez stéréotypés et je ne suis pas parvenu à m’y attacher. Bref, en résumé, c’est un roman qui se lit assez facilement, mais pour moi sans grand plaisir ni intérêt.

Pour les fans inconditionnels de Bernard Werber.

 

 

 

« Tout handicap peut devenir un atout toute erreur dès lors qu’elle est assumée peut passer pour un choix artistique ».

 

 

Lien vers la fiche du livre sur Babélio

https://www.babelio.com/livres/Werber-Depuis-lau-dela/970981

 

 

 

« – Ceci est un sucre, vous êtes d’accord ?

Elle le jette dans sa tasse et le regarde se diluer dans l’eau chaude de son thé.

– Alors maintenant, laissez-moi vous poser une question : est-ce que le sucre a disparu ? (…) La réponse est non. Il a simplement changé de forme. Il est passé de l’état cubique, solide et blanc à l’état liquide, dilué et transparent. Un sens permet de le percevoir : le goût. Eh bien, l’esprit passe de la même façon de l’état perceptible par les yeux à l’état immatériel uniquement repérable par ceux qui ont développé une autre forme de perception ».

 

 

 

« On dit : « Si jeunesse savait, si vieillesse pouvait ». On devrait ajouter : « Si les morts pouvaient continuer à vivre encore un peu en profitant de ce qu’ils ont compris à leurs derniers instants ».

 

 

 

« En proposant une deuxième vie aux objets, le kintsugi véhicule aussi l’idée qu’un homme qui a vécu des drames, qui a été brisé et réparé, a plus d’intérêt qu’un homme intact protégé des vicissitudes de l’existence ».

 

 

 

« Il faut d’abord aider ses amis avant de s’occuper de ses ennemis ».

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Cette entrée a été publiée le 25 juillet 2018 par dans mes déceptions, science-fiction, et est taguée , , , , , , , .